Crise de l’élevage : Et si on discutait “excellence industrielle”?
Un petit mot pour commenter ce qui passe actuellement du côté des éleveurs -surtout ceux des porcs. Cette situation est absolument dramatique surtout pour les personnes impliquées, qui travaillent très dur depuis des années et méritent d’en vivre. Toutefois, dans la recherche de solution au problème, il y a des approches que je ne comprends pas comme l’idée de penser que le gouvernement puisse (avec ou pas d’autres partenaires) fixer les tarifs. Et voilà ! Alors que l’on est dans un marché global, dont ouvert et libre. Il faudrait que quelqu’un me l’explique! Quand on a dit cela je pense qu’il faut revenir à des choses simples. Il y a deux sorties possibles. La première est de faire de la qualité (positionnement produit) et ainsi justifier des tarifs élevés voire bien supérieurs au 1.4 euro/kg réclamés par les éleveurs de porcs. Dans l’automobile, ce serait un positionnement du type Audi. Un exemple qui gagne du terrain est le bio -ce n’est pas le seul. La deuxième est d’être le “Toyota” de l’agriculture. Cela veut dire faire de l’excellence opérationnelle en plus de l’automatisation. La situation actuelle me fait penser à un constructeur d’automobiles qui assemblerait ses voitures manuellement en France et qui essaierait ensuite de les vendre sur un marché qui propose déjà des véhicules tels que 208, Clio, 308 et autres Golf VW. Ce n’est tout simplement pas possible. En cela, l’agriculture française doit s’inspirer des transformations qu’il y a eues dans l’automobile il y a des dizaines d’années, si elle veut résoudre durablement ses problèmes. Cette mutation a déjà eue lieu dans plusieurs pays. Nous gagnerons en nous en inspirer. Dans le cadre d’un tel projet l’état peut apporter une aide utile.